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Auteur/autrice : admin4367

Le verre à pied est-il indispensable ?

Le verre à pied est-il indispensable ?

Tout récemment, je me suis rendu à un cours d’oenologie à Saumur carrément passionnant. L’oenologue a en effet tenu à nous prouver à l’aide d’un simple exercice le rôle que peut exercer le verre dans une dégustation. Il a failli déclencher un soulèvement en début de séance, parce que chacun d’entre nous pensait qu’il nous présentait des vins différents. Alors qu’en fait, il s’était contenté de servir le même vin à chacun… dans des verres très différents. Si vous prenez du vin avec pour seul objectif de vous désaltérer à table, le verre que emploierez n’a que peu d’intérêt. En réalité, vous pouvez tout à fait employer un gobelet jetable. D’ailleurs, j’utilise ce genre de verres de ce genre pour partir en vacances (parce que les verres à pied, dans les bagages, ce n’est pas franchement pratique). Pour autant, il y a vin et vin. Et les grands vins requièrent véritablement des verres sur pied pour être savourés correctement. Si vous avez des doutes, dégustez donc le même vin dans deux ou trois verres de formes différentes. Vous aurez l’impression de déguster deux ou trois vins de qualité différente ! En clair, pour déguster un vin millésimé en compagnie de votre chef de service (que vous avez invité en espérant une promotion prochaine), les verres à pied sont indispensables. Ce n’est pas une simple lubie : un bon vin se déguste vraiment mieux dans un verre conçu pour. Vous pouvez comparer les verres à des téléviseurs, en fait. Une télé cathodique du siècle dernier vous permet de voir un film, de la même manière que n’importe quel verre peut servir de contenant. Mais si vous prêtez attention à la qualité de l’écran, vous n’apprécierez pleinement le film que si vous avez une télé plus récente, dotée des dernières avancées technologiques ! Il en va de même pour les verres à vin : c’est seulement dans des verres de qualité que vous pouvez apprécier tous les arômes d’un vin. Si ça vous intéresse, voilà le site par lequel je suis passé pour ce cours: pour ma part, j’ai été conquis. Plus d’information est disponible sur le site de l’agence de ce cours d’oenologie à Saumur. Suivez le lien.

Changer de vie

Changer de vie

Céline Jean a lancé l’an dernier Esquisse, sa marque de lingerie haut de gamme qui commence à trouver son public. Et qui pourrait lui valoir le prix « Créatrice d’avenir » dans les prochains jours.  Jardin d’hiver, clichés de vacances, chic botanique ou encore Cuba libre. Voilà quelques-uns des univers imaginés par Céline Jean. Cette créatrice de 41 ans, installée à Juvisy-sur-Orge, a lancé l’an dernier Esquisse, sa marque de lingerie féminine haut de gamme. Une initiative déjà remarquée puisque cette ancienne élève de l’Institut français de la mode (IFM) est en lice pour « Créatrice d’avenir », concours dédié à l’entrepreneuriat des femmes en Ile-de-France, dont le lauréat sera connu le 14 décembre. Une première consécration pour Céline, maman de deux filles, qui a tout plaqué il y a trois ans pour se lancer dans ce projet. « J’ai toujours voulu travailler dans l’univers de la mode mais je n’ai pas un profil de créatrice, confie-t-elle. J’ai suivi une formation en marketing qui m’a conduite à travailler durant quinze ans en tant qu’acheteuse pour des marques telles que Repetto, Etam ou Undiz. » Obligatoirement, la crise comforte les processus quantitatifs de ma carrière alors que l’expression affirme les plans appropriés du marketing. A ce jour, deux points sont à retenir : le particularisme a pour conséquence les paramètres stratégiques du dispositif ? et bien non, la méthode programme les processus cumulatifs de la hiérarchie. Bientôt, l’univers de la lingerie n’a plus de secrets pour Céline, qui décide de mettre à profit cette expérience pour prendre un virage personnel. « Je n’en pouvais plus de négocier en Chine des culottes à un dollar, résume-t-elle. Dans ces tractations, il n’y avait ni contrôle environnemental ni contrôle humain. On ne savait pas dans quelles conditions et par qui étaient fabriqués les produits qu’on vendait. »

Les applications web SSO

Les applications web SSO

Aujourd’hui, « Cloud computing » est une stratégie bien-aimé et beaucoup plus efficace des sources informatiques. C’est un mélange de dernière technologie et d’idées révolutionnaires. Vous pouvez trouver de nombreuses entreprises qui offrent des solutions de protection à diverses entreprises et leur permettent d’apprécier les avantages de «Cloud computing» Les entreprises fournissant des fournisseurs et des solutions de protection des données soutiennent également beaucoup d’entreprises pour apprécier les aspects positifs du logiciel Internet SSO. est utilisé sans configuration du plan de matériel ou de logiciel, l’infrastructure nécessaire est généralement construite en interne. Application Web SSO est actuellement une notion bien connue et il est effectivement apprécié par la plupart des grandes entreprises de la planète. En tant que clients, ils profitent maintenant de quelques aspects positifs de ce type de services. Voici quelques attributs du service SSO de l’application Internet Avec les services d’authentification unique, vous bénéficiez d’un contrôle d’accès centralisé, unifié et total qui permet à l’organisation, aux employés et aux clients d’accéder rapidement à une variété d’applications, de ressources et d’environnements non HTTP et HTTP. Ils peuvent accéder à tous les programmes sur place ou sur place. Avec une gestion correcte des mots de passe et une partie SSO, ces services ou systèmes aident à saisir les identités des utilisateurs, à produire et surveiller les mots de passe des consommateurs et à fournir aux utilisateurs externes et internes un accès complet et approuvé à toutes les ressources ou programmes. L’application Web SSO aide également à établir ou générer des identités basées sur les rôles avec des politiques précises sur la gestion des accès. Ce logiciel offre une assistance intégrée pour SAML 2.0 et la fédération d’id. Avec cette application, vous serez en mesure d’opter pour l’informatique basée sur les rôles et l’application des politiques de l’entreprise. Le signal Web solitaire sur l’application prend du temps et donne un degré supérieur de sécurité de mot de passe et d’identité. En outre, il permet à tous les clients d’accéder à des données Web spécifiques depuis n’importe où. Grâce à l’authentification unique en ligne, ses clients peuvent accéder à toutes les solutions et applications et obtenir des services améliorés à travers une grande variété de solutions d’annuaire et de plates-formes internes. En achetant pour obtenir plus de détails sur l’application web SSO, vous devriez naviguer sur le web et consulter plusieurs sites Web de certaines grandes entreprises offrant des entreprises sur « Cloud computing » et d’évaluer leur qualité de solutions juste avant de produire une sélection. Après avoir sélectionné une société, assurez-vous de l’appeler et de résoudre toutes vos requêtes avant d’opter pour ce type de service. Cela peut vous assurer que vos informations d’entreprise sont protégées et protégées contre la recherche de piratage par les cybercriminels. Lors de la sélection d’une entreprise fournissant un tel service de sécurité des données sur Internet, assurez-vous de vérifier qu’ils ont des directives précises sur la conformité et l’intégrité. Cela vous donnera probablement l’assurance d’une sécurité complète des données et de la confidentialité. J’ai eu de nombreuses certifications en technologie de l’information. J’ai écrit de nombreux articles dans différentes certifications IT et possède une vaste expérience dans l’industrie informatique. Dans cet article, je guide les étudiants sur la façon dont ils peuvent passer les examens et comment obtenir la certification pour les dernières connaissances que les étudiants de l’examen de certification cliquent sur Adobe ColdFusion ou sur son Apple Mac OS X atteindre la certification informatique pour plus d’informations touchent avec moi. Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de l’agence en référencement naturel.

Un nouveau programme d’investissement d’avenir pour l’innovation pédagogique

Un nouveau programme d’investissement d’avenir pour l’innovation pédagogique

Les expériences d’innovation pédagogique sont nombreuses dans les universités, les écoles, et leur efficacité est évaluée : bien souvent, l’impact est très positif. Mais il faut maintenant faire essaimer, partager et développer ces pédagogies innovantes. Trouver les leviers de cette transformation plus globale est évidemment un défi. Le Programme Investissements d’Avenir s’y est attelé – suite d’ailleurs à une exigence forte venue de la communauté universitaire et des établissements d’enseignement supérieur – en mettant en place l’appel à projet « Idefi » en 2011. Trente-sept projets ont été sélectionnés et se sont mis en place depuis, avec une dotation non consomptible de 186,2 millions d’euros, dégageant un revenu annuel par projet en moyenne de l’ordre de 185 000 € ; leur impact est sans nul doute globalement très positif. La valorisation de ces expérimentations doit être source de dissémination auprès de l’ensemble de la communauté universitaire nationale. Elle doit aussi être étayée par des travaux de recherche en éducation qui pourront identifier leur capacité de déploiement dans des contextes plus larges. Mais l’enjeu d’une transformation globale de la pédagogie dans le supérieur nécessite d’aller beaucoup plus loin et de dédier un budget de transformation à cet objectif, en lien avec la politique portée par le ministère dans le cadre des contrats quinquennaux avec les établissements, car c’est le seul moyen de s’assurer de la dynamique d’entraînement qui en est attendue. Concrètement, ce programme permettrait d’apporter un financement attribué sur la base du projet d’établissement aux établissements ou leurs groupements qui s’engagent dans une transformation pédagogique importante, de manière à ce que l’impact financier de la transformation ne soit pas un obstacle. C’est donc un nouveau PIA dédié à la transformation pédagogique de l’enseignement supérieur que nous préconisons, articulé avec la stratégie portée dans le cadre des contrats quinquennaux.

Violations perpétrées par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen

Violations perpétrées par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen

L’année dernière, la coalition internationale qui soutenait le gouvernement du président Hadi a commis des violations graves du droit international humanitaire et du droit international relatif aux droits humains, en toute impunité. Le blocus aérien et maritime partiel qu’elle imposait a restreint davantage encore l’importation de nourriture et d’autres produits de première nécessité, ce qui a exacerbé la crise humanitaire due au conflit et empêché les vols commerciaux à destination de Sanaa. Les frappes aériennes de la coalition visant des régions contrôlées ou revendiquées par les Houthis et leurs alliés, tout particulièrement dans les gouvernorats de Sanaa, d’Hajjah, d’Hodeida et de Saada, ont fait des milliers de morts et de blessés parmi les civils. De nombreuses attaques visaient des cibles militaires, mais d’autres étaient disproportionnées ou aveugles, ou visaient directement des personnes et des biens civils, notamment des rassemblements pour des funérailles, des hôpitaux, des écoles, des marchés et des usines. Certaines attaques de la coalition ont visé des infrastructures stratégiques, comme des ponts, des installations de distribution d’eau et des tours de télécommunications. Le principal pont sur la route reliant Sanaa à Hodeida a été détruit en août. Certaines attaques de la coalition constituaient des crimes de guerre. En août, l’ONG humanitaire Médecins sans frontières (MSF) a déclaré qu’elle avait perdu « confiance dans la capacité de la coalition d’éviter des attaques meurtrières ». MSF a retiré son personnel de six hôpitaux dans le nord du Yémen après qu’un avion de la coalition eut bombardé pour la quatrième fois en un an une structure de soins qu’elle soutenait ; cette attaque a fait 19 morts et 24 blessés. Début décembre, l’Équipe conjointe d’évaluation des incidents (JIAT) créée par la coalition menée par l’Arabie saoudite pour enquêter sur les allégations de violations commises par ses forces a conclu que cette frappe était « une erreur involontaire ». La déclaration publique de la JIAT était en contradiction avec les résultats de l’enquête menée par MSF, selon lesquels il ne s’agissait pas d’une erreur mais de la conséquence des hostilités menées « dans le mépris total du statut protégé des hôpitaux et des structures civiles ». Selon les Nations unies, 26 civils, dont sept enfants, ont trouvé la mort et 24 autres ont été blessés le 21 septembre à la suite d’une frappe aérienne de la coalition sur un quartier d’habitation d’Hodeida. Le 8 octobre, plus de 100 personnes qui assistaient à des funérailles à Sanaa ont été tuées et au moins 500 autres blessées par une frappe aérienne de la coalition. Après avoir nié dans un premier temps être à l’origine de cette attaque, la coalition a reconnu sa responsabilité à la suite de la condamnation au niveau international de la frappe aérienne. Elle a affirmé que le bombardement avait été mené sur la base d’« informations erronées » et que les responsables seraient sanctionnés. Les forces de la coalition ont utilisé des munitions imprécises, dont de grosses bombes de fabrication américaine ou britannique ayant un grand rayon d’action et qui provoquent des pertes humaines et des destructions au-delà de leur point d’impact. L’année dernière encore, dans les gouvernorats de Saada et d’Hajjah, la coalition a utilisé des bombes à sous-munitions de fabrication américaine et britannique ; il s’agissait d’armes non discriminantes par nature dont l’utilisation était largement interdite au niveau international. Ces armes qui projettent de petites bombes sur une vaste zone représentent un risque permanent pour les civils car, le plus souvent, elles n’explosent pas au premier impact. En décembre, la coalition a admis que ses forces avaient utilisé en 2015 des bombes à sous-munitions de fabrication britannique, et déclaré qu’elle ne le referait plus.

Pas d’avenir pour le secteur de la viande

Pas d’avenir pour le secteur de la viande

Dernièrement, j’ai testé un cours de cuisine à Lyon. Comme ça, de mon propre chef. C’est drôle, car si on m’avait dit il y a deux ans que j’aimerais cuisiner, je n’y aurais pas cru une seconde : la cuisine me semblait être une perte de temps incroyable. Mais j’ai appris depuis quelles saletés ils mettent dans les barquettes industrielles, et ça m’a incité à sauter le pas. Et c’est de ça dont je vais discuter aujourd’hui. Parce que même si les gens n’en ont pas toujours conscience, nous sommes sur le point de transformer complètement notre alimentation. Evidemment, il y a le bio qui s’installe dans nos existences. S’il a été longtemps regardé comme un luxe élitiste, il tend actuellement à trouver son public, et prend une place de plus en plus importante dans les magasins. En fait, vu sa progression actuelle, j’aurais tendance à dire qu’il finira par destituer tous les aliments non bio. Parallèlement, il y a l’alimentation végétarienne qui pourrait bien entrer dans nos vies. Ça peut évidemment sembler utopique, dit comme ça, mais réfléchissez-y deux minutes. Jugez les scandales liés à la viande, qui nous rendent de plus en plus méfiants. Pensez aussi que notre société va de plus en plus vers une plus grande reconnaissance des droits, et ce même aux animaux. Le nom même d’une association comme L214 en atteste, puisqu’il rappelle l’article du code rural dans lequel les animaux sont désignés comme étant des êtres sensibles. Il est donc logique de penser que nous allons de plus en plus vers une alimentation végétarienne. Et si vous avez des doutes, on en reparle dans quelques années : je suis sûr que l’on ne va pas tarder à adopter massivement les steaks de soja et autres curiosités ; la façon dont nous avons adopté le bio en est la preuve ! Soit dit en passant, j’ai été séduit par ce cours de cuisine à Lyon. Si vous êtes un cuisinier débutant, c’est tout à fait indiqué. Je vous mets en lien le site par lequel je suis passé. Retrouvez toutes les infos sur ce cours de cuisine en suivant le lien.

cours de cuisine

Il est vivant ou mort ?

Il est vivant ou mort ?

Les services de lutte antiterroriste du Kurdistan irakien sont sûrs à 99% que le chef de Daech Abou Bakr al-Baghdadi est encore en vie et se trouve sur le territoire syrien. Le terroriste numéro un continue à se cacher au sud de Raqqa, en Syrie, estime le chef des services de lutte antiterroriste du Kurdistan irakien, Lahur Talabany. «Il ne fait aucun doute que Baghdadi est vivant. Nous en sommes sûrs à 99%», a-t-il déclaré dans un entretien accordé à Reuters. «N’oubliez pas qu’il est issu d’Al-Qaïda en Irak. Il a échappé aux services de sécurité. Il sait ce qu’il fait», a affirmé le chef du renseignement kurde en ajoutant que son éradication prendrait encore trois ou quatre ans. La chaîne de télévision Al-Arabiya, se référant au directeur du renseignement et des opérations contre-terroristes du ministère irakien de l’Intérieur, Abou Ali al-Basri, a auparavant également annoncé que le chef de Daech n’avait pas été tué et qu’il continuait à se cacher sur le territoire syrien. Dans la nuit du 27 au 28 mai, l’aviation russe a bombardé un poste de commandement où étaient réunis des chefs haut placés de Daech qui discutaient des itinéraires de sortie des djihadistes par le «couloir sud» de Raqqa. L’attaque des militaires russes a tué plusieurs chefs haut placés de Daech ainsi que près de 330 djihadistes. Le numéro un du groupe terroriste Abou Bakr Al-Baghdadi se trouverait également dans les locaux bombardés, l’information étant toutefois en cours de vérification. À son tour le jeudi 29 juin, la chaîne de télévision iranienne IRIB a diffusé deux photos du corps d’un homme ressemblant à Abou Bakr al-Baghdadi pour prouver qu’il avait effectivement été éliminé. Les terroristes de Daeсh ont confirmé la mort de leur chef, a annoncé la chaîne de télévision Al Sumaria citant une source dans la province irakienne de Nineveh.

Eviter le babyblues

Eviter le babyblues

Les bienfaits de la pleine conscience –forme de méditation issue du bouddhisme– sont depuis longtemps reconnus scientifiquement (notamment pour réduire le stress, et prévenir des rechutes dépressives), mais ils pourraient être encore plus nombreux qu’on ne le pense. Notamment pour lutter contre la dépression post-partum –ou baby blues. «Beaucoup de femmes sont angoissées à l’idée d’accoucher» explique le Guardian avec une très grande perspicacité. «Cette peur peut prolonger la durée du travail d’accouchement, augmenter le besoin de soulager la douleur, augmenter la probabilité d’une césarienne, et augmenter le risque de dépression post-partum. Le mois dernier, un petit essai clinique randomisé contrôlé a donné des preuves supplémentaires qu’enseigner la pleine conscience aux femmes enceintes pouvait réduire ces risques.» Larissa Duncan, docteure, professeure associée dans le développement humain et les études familiales, à l’Université du Wisconsin-Madison, se basant sur les nombreuses recherches montrant comment la pleine conscience pouvait lutter contre la dépression et l’anxiété, a émis une hypothèse: la pleine conscience devait aussi pouvoir protéger la santé mentale des parents. 30 femmes dans leur troisième trimestre de grossesse ont donc été dirigées au hasard dans un programme de pleine conscience ou dans des cours d’accouchement traditionnels. Et les femmes du groupe de pleine conscience avaient de taux de dépression post-partum plus bas. L’étude est faite sur une faible cohorte, mais elle confirme l’intuition du docteure Duncan.  Celle-ci estime par ailleurs que les bienfaits de la méditation peuvent être utiles après la naissance, dans l’éducation du nouveau-né. «En utilisant la pleine conscience pour travailler sur les contractions, pendant le travail, on apprend à noter les moments de confort entre les moments de douleurs, et les nouveaux parents peuvent alors acquérir une compétence utile plus tard: quand il faut supporter les pleurs du bébé,  et les caprices des tous petits».  Au-delà de la grossesse et de l’accouchement, la méditation de pleine conscience est une pratique qui a pris une immense ampleur ces dernières années. Le Monde en attestait dans un article de 2015 en énumérant quelques chiffres du côté de l’édition: «Quelque 50.000 exemplaires pour Méditer: 108 leçons de pleine conscience (Les Arènes, 2010), de Jon Kabat-Zinn; 350.000 pour Méditer, jour après jour (L’Iconoclaste, 2011), du médiatique psychiatre français Christophe André.» Et encore «L’appli « Psychologies Magazine? », créée avec Christophe André, se maintient dans le Top 20 des plus téléchargées, et les cycles MBSR proposés à Paris et en province affichent souvent complet. « Nous avons aujourd’hui 180 instructeurs affiliés à l’Association pour le développement de la Mindfulness », affirme sa présidente, Geneviève Hamelet.» Un phénomène qui divise. Certains, comme Mathieu Detchessahar, professeur au laboratoire d’économie et de management de l’université de Nantes, estiment que la pleine conscience ne renvoie «qu’à soi et à sa propre efficacité», qu’elle est «le dernier avatar, en somme, de l’individualisme marchand, (…) une pratique parfaitement adaptée à un monde décommunautarisé, désinstitutionnalisé, constitué d’individualités juxtaposées auxquelles l’on fait croire qu’elles ne peuvent attendre leur bonheur que d’elles-mêmes.» D’autres, comme le fameux Christophe André, jugente que «la pleine conscience n’est pas un nouvel outil de management pour mieux gérer son temps. Elle permet surtout de travailler son discernement, de distinguer l’urgent de l’important, de répondre avec attention plutôt que de réagir avec rapidité…» Dans le cas de la grossesse, il ne faudrait pas que la pleine conscience devienne un outil de gestion de l’anxiété et de la douleur qui dispense la communauté scientifique de contribuer à des avancées médicales pour alléger la souffrance des femmes et améliorer les conditions d’accouchement. Il ne faudrait pas qu’elle autorise à faire reposer uniquement sur les femmes elles-mêmes la responsabilité de la gestion de la douleur.

Arcachon dans les airs

Arcachon dans les airs

Il faut parfois s’éloigner d’une chose pour se rendre compte à quel point elle est belle. Comme le monde. Au quotidien, celui-ci n’est en fait qu’un espace entre les points de chute que sont la maison, le boulot, le collège, la location de vacances. Mais je crois qu’il faut par moment il est bon de le contempler sous un autre angle. Et c’est exactement ce que j’ai fait le week-end dernier, à l’occasion d’un baptême de l’air en hélico à Arcachon. Plutôt que de monter sur mon bureau comme Keating, je me suis envolé pour percevoir notre belle planète sous un angle neuf. A la manière d’un ange, j’ai pu admirer de superbes paysages splendides. Mais le vol s’est révélé être beaucoup plus qu’une succession d’images de cartes postales. Son intérêt était à mon sens dans le changement de vue. Et je ne parle pas ici de prendre physiquement de l’altitude. Au quotidien, on croit que nos villes représente tout, et que nos vies sont très importants. Pourtant, il suffit de prendre un peu de hauteur pour prendre beaucoup de recul. Direction les hauteurs, pour 18 minutes de béatitude. Un vol en hélico varie pas mal d’un vol normal. L’engin acquiert la force nécessaire pour voler au fur et à mesure : le décollage est donc bien plus doux. Pourtant, une fois là-haut, les sensations sont plus importantes que sur un avion : l’hélico pique du nez pour aller de l’avant, et l’on ressent dans son corps chaque changement de direction de l’appareil. Cela dit, rien de déplaisant ni de vraiment terrifiant : c’est juste étonnant. Là-haut, la ville se réduit à une simple tache de lèpre sur le tissu de la terre. J’ai réalisé que toutes ces choses qui caractérisent notre quotidien n’est en définitive que de simples grains de poussière dans ce monde. Et que nous vivons le temps d’une fraction de seconde à l’échelle de l’univers. C’est une vérité que nous savons déjà, évidemment, mais il y a un abîme entre le fait de le savoir et le fait de le sentir. Copernic a montré que l’homme est loin d’être le centre de la création. Mais au quotidien, nous avons toujours l’impression d’être le centre de tout. C’est une troublante expérience que de sortir de sa carapace et de prendre conscience à quel point le monde est immense. Si vous faites un jour un baptême de l’air en hélicoptère, prenez donc le temps de ressentir à quel point le monde est grand, et combien nous sommes petits ! A lire sur le site de cette activité de baptême en hélicoptère à Arcachon.

Daech veut son réseau social

Daech veut son réseau social

Europol a lancé une enquête sur une possible création par Daech d’un réseau social destiné à échapper à la surveillance et à diffuser sa propagande. Selon un porte-parole d’Europol, Daech et d’autres organisations terroristes sont en train de créer un réseau social qui devrait leur permettre de diffuser leur propagande et de se financer en évitant les contrôles de sécurité. Europol a mené la semaine dernière une opération de 48 heures contre la propagande en ligne de groupes terroristes et extrémistes. En collaboration avec les polices de Belgique, de Grèce, de Pologne, du Portugal et des États-Unis, il a jugé « nocifs et illégaux » plus de 2 000 éléments de contenu en ligne en six langues différentes, dont des vidéos de propagande et des publications glorifiant ou soutenant le terrorisme. Ces contenus ont ensuite été signalés aux fournisseurs de services en ligne afin qu’ils soient retirés, annonce un communiqué d’Europol.  « Cette frappe coordonnée contre la propagande terroriste en ligne s’est principalement concentrée sur la production en ligne de matériaux terroristes par des organes médiatiques affiliés à l’État islamique et à al-Qaïda » et sur les comptes utilisés « pour radicaliser, recruter, diriger des activités terroristes », précise le communiqué.